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Le circuit de la récompense

 

       Le cerveau assure une interprétation des signaux et provoque une réaction appropriée grâce aux neurones qui réagissent à la suite d’instructions acheminées par les neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs vont, par le biais de synapses, communiquer avec les cellules auxquelles les instructions sont destinées. C’est dans le système cérébral que les drogues psychoactives vont s’introduire et en perturber l’équilibre chimique. La majorité des produits addictifs ont en commun une propriété : ils augmentent la quantité de dopamine disponible dans une zone du cerveau qui gère la notion de plaisir, c'est ce que l'on appelle le circuit de la récompense. Quand ce circuit est déréglé, il génère une dépendance.

Il faut savoir que plus ça va, plus la part du cerveau au sens neurobiologique est importante dans l'explication des dépendances.

On peut ici voir un schéma simplifié du fonctionnement d'un synapse dans le circuit de la récompense :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le circuit de récompense met en lien le noyau acumbuns et l'aire tegmentale ventrale (zone du stress). L'ensemble de ces structures communiquent entre elles via les neurones GABBA , opiacés et dopaminergiques qui sont présents seulement dans le circuit de la récompense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsqu'il y a dépendances on retrouve des modifications du circuit de la récompense. Ce dernier est à l'origine de la sécrétion de la dopamine . La dopamine est un neuromédiateur central qui est secrétée par le cerveau et qui va se déplacer dans différentes voies neurobiologiques.

 

Le neurone dopaminergique est situé dans le noyau acumbuns (une partie centrale du cerveau responsable des automatismes). Il est lui même branché sur d'autres neurones et en particulier ceux issus du système GABBA et opioïde . Ils sont interconnectés entre eux. Quand on stimule certains de ces neurones, on augmente la sécrétion dopaminergique. Mais on peut également en stimuler d'autre pour inhiber cette sécrétion.

 

Lorsque l'on consomme des substances psychoactives, elles se retrouvent face à la voie dopaminergique, qui vont ainsi soit la stimuler, ou l'inhiber (l'arrêter). Par exemple, ce n'est pas la cocaïne qui en elle même va sécréter de la dopamine, mais elle va stimuler un réseau de neurones qui vont être inhibiteurs ou sécréteurs de dopamine.

 

Il faut concevoir le cerveau comme un organe étant en « équilibre ». Le fonctionnement neurobiologique (surtout le circuit de la récompense) en dépend. Il existe 3 types d'équilibre différents. Le premier est l'équilibre normal, de base. Le second est un équilibre, dit « d'ivresse », un second état. Mais lors du développement d'une addiction, on observe une évolution vers un 3ème équilibre qui va être caractérisé par une alternance entre effets agréable et désagréable.

Ce troisième état est également marqué par un seuil de récompense beaucoup plus élevé. Le produit va procurer de moins en moins de satisfaction et de plus en plus d'effets désagréables.

 

 

C'est ce que l'on appel les troubles de l'usage. Aujourd'hui, pour accéder à un sevrage total, les thérapeutes cherchent à faire revenir le cerveau au premier équilibre, dit « de base », alors qu'on a développé cet équilibre de l'addiction (3).

 

Pour en savoir plus sur le circuit de la récompense voir la vidéo ci-contre : https://www.youtube.com/watch?v=6QtDrrZO-Mg

 

Freudenberger Mathis

Cap Etienne

Rollet Antoine

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