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Facteurs polygéniques

 

De récentes études ont montré qu'un nombre donné de gènes agissant indépendamment peuvent ensemble rendre vulnérable à la dépendance. Plusieurs gènes agissant ensemble favorisent un état de vulnérabilité, sans qu'aucun gène en particulier ne soit directement responsable. 

Les études d'association génétique ont mis en évidence des gènes impliqués dans différents systèmes de neurotransmission, notamment sérotoninergique, dopaminergique, GABAergique. Ces gènes identifiés comme étant impliqués dans les addictions aux substances psychoactives jouent un rôle à différents niveaux. Ils sont impliqués par exemple dans le métabolisme de la substance, la sensibilité aux effets plaisants, ou encore la sévérité de l'addiction. Dans les gènes candidats on retrouve aussi des gènes à l'origine des différentes molécules impliquées dans le fonctionnement de la synapse : récepteur, enzymes…

Ces différents facteurs polygéniques ne vont pas accentuer l'effet de la drogue. Ils vont accélerer le processus d'installation des dépendances (cf. I.1. Installation des dépendances).

Il a été démontré qu'il y a une forte association entre la présence de l'allèle A1 et la toxicomanie (environ 42% chez les malades et 22% chez les sujets sains).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'allèle A1 représenterait un facteur de risque pour un syndrome de "déficit des systèmes de récompense".

L’allèle A1 est de plus en plus fréquent au fur et à mesure que les comportements addictifs sont plus sévères (substance plus addictive, consommée plus fréquemment et de manière plus importante). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Freudenberger Mathis

Cap Etienne

Rollet Antoine

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